Pourquoi isoler son logement

Isoler, l’une des clés pour réussir sa rénovation

Pour la plupart des français au bureau ou à la maison, c’est la notion de CONFORT qui prime sur le reste. Pour rendre une maison agréable et confortable, une bonne isolation est essentielle, avec à la clé une réduction notable de la facture de chauffage. Afin de garantir l’efficacité des travaux, il est crucial d’explorer toutes les solutions disponibles et de bien identifier les points sensibles. Prenez le temps de réfléchir avant d’agir !

Commencez par évaluer les atouts et les faiblesses de votre habitation. L’accompagnement d’un.e professionel.le peut vous aider à déterminer les travaux prioritaires et à connaître les aides financières auxquelles vous pourriez prétendre.

Demandez plusieurs devis en vous tournant vers des professionnels certifiés RGE (Reconnus Garants de l’Environnement). Pensez à déposer les demandes d’aides avant le démarrage des travaux, voire avant de signer les devis, sous peine de perdre des avantages financiers intéressants.

Si vous ne pouvez pas réaliser tous les travaux d’isolement d’un coup et que vous devez les répartir sur plusieurs années, assurez-vous que l’isolement soit bien continu entre les différentes zones traitées, afin de préserver l’intégrité.

1 – Pourquoi isoler ses cadres de vie privé et professionnels

Améliorer son confort et préserver sa santé : lorsqu’ils sont exposés à l’air extérieur, les murs et fenêtres non isolés deviennent froids en hiver, créant une sensation d’inconfort malgré la chaleur ambiante dans la pièce. Une isolation efficace élimine cet “effet de paroi froide”.

Réduite ses factures : En hiver, isoler permet de limiter les déperditions de chaleur par le toit, les murs, les fenêtres et les planchers bas. Résultat : une diminution rapide de votre facture de chauffage

C’est toujours çà en moins : une maison bien isolée vieillit plus harmonieusement et demande moins de maintenance. En effet, l’isolation, combinée à une ventilation adéquate, réduit les risques de condensation ainsi que les dommages sur la structure du bâti.

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1 – Les conditions d’une isolation réussie

En hiver, lorsque la vapeur d’eau traverse une paroi, de l’intérieur vers l’extérieur, elle se refroidit progressivement et peut se condenser dans la paroi, provoquant la dégradation de l’isolant. La condensation sur la face intérieure de la paroi peut également entraîner l’apparition de moisissures, le décollement des papiers peints, la dégradation des murs…

Ces transferts varient selon les matériaux qui composent les murs, ce qui implique, pour chaque situation, de choisir l’isolant le mieux adapté. Pour éviter tout désagrément, il faut empêcher la vapeur d’eau produite à l’intérieur du logement de pénétrer dans la paroi, tout en veillant à évacuer l’humidité présente en raison des remontées capillaires ou de la pluie. Selon la configuration, la pose d’une membrane continue, de type pare-vapeur, frein-vapeur voire frein-vapeur hygrovariable,
sera nécessaire.

Répartition des déperditions thermiques – Source ADEME

Dans tous les cas, une isolation ne doit jamais être exécutée sur une paroi présentant des signes d’humidité. Seul un professionnel peut diagnostiquer les parties nécessitant un traitement avant d’être isolées. Pour la réussite de vos travaux, respectez les fondamentaux :

• Une ventilation efficace

• Pas de condensation dans les parois

• Aucun pont thermique

• Aucune infiltration d’air parasite

Des ponts thermiques supprimés

Uh pont thermique, qu’est-ce-que c’est ? C’est une zone de faiblesse dans l’enveloppe d’un bâtiment. Le froid extérieur y est plus rapidement transmis à l’intérieur du logement. La vapeur d’eau s’y condense ce qui engendre la formation de traces noires et de moisissures. Traiter les ponts thermiques passe par une bonne continuité de l’isolation.

Où se situent les principaux ponts thermiques

• Entre la toiture et les murs ou entre  les murs et les  menuiseries des fenêtres.

• Entre le plancher et les murs.

• A la jonction du balcon et du mur

• Au niveau des montants des ossatures, des chevrons, des points de fixation…

Supprimer les infiltrations d’air parasite

Les entrées d’air parasite peuvent augmenter sensiblement la facture de chauffage. Elles sont surtout une source d’inconfort et peuvent remettre en cause l’utilité des travaux d’isolation ainsi que le bon fonctionnement de la ventilation
Pour les éviter un soinparticulier devrait être apporté à toutes les jonctions de maçonneries, menuiseries, installations électriques lors de l’isolation.

Les petits travaux complémentaires pour éviter les déperditions de chaleur

• Isoler les coffrets des volets roulants, traiter l’étanchéité des portes…

• Isoler des pièces non chauffées comme le garage, la cave pour supprimer les entrées d’air froid.

• Condamner les cheminées non utilisées pour éviter l’arrivée d’air par le conduit.

3 – Focus sur les bâtiments anciens

En 1974, il n’ existait pas d’obligation d’isoler pour les constructions. Depuis la construction des bâtiments neufs et plus récemment les travaux de rénovation sont soumis à des réglementations thermiques. Ce qui implique le respect de niveau d’isolation de plus en plus élevé.

Les édifices construits avec des matériaux naturels (pierre sèche, terre crue, pans de bois…) sont particulièrement sensibles aux variations d’humidité, souvent décrits comme des structures qui « respirent ».

Il est également fondamental que l’enduit ou les joints appliqués sur les murs extérieurs soient perméables à la vapeur d’eau (« perspirants »).

Cela permet aux remontées capillairestrong> de s’évacuer vers l’extérieur, provoquant ainsi que l’humidité ne se dissipe uniquement à l’intérieur, ce qui pourrait détériorer l’isolant et créer une sensation de froid. Il est donc préférable d’utiliser des matériaux comme la chaux ou le plâtre et d’éviter le ciment, qui est totalement imperméable.

4 – Quel isolant choisir

– Le coefficient de conductivité thermique lambda exprime la capacité de l’isolant à conduire la chaleur.

– Plus le lambda est petit, plus le matériau est isolant. Les matériaux isolants courants sont compris entre 0,025 et 0,05 W/m.k.

– De la résistance thermique air exprime la performance de l’isolant exprimé en mètre carré carrelage WL qui s’obtient par le rapport de l’épaisseur sur la conductivité thermique lambda du matériau + R et grand plus la paroi et isolante

– Le coefficient de transmission thermique exprime la performance des parois composées de plusieurs matériaux. On utilise aussi UW pour les fenêtres, UG pour les vitrages, PUP pour les portes.
Plus c’est faible plus l’isolation thermique est bonne. Le facteur de transmission solaire SW mesure la proportion d’énergie transmise au travers d’une paroi vitrée.

Calculer l’épaisseur d’un isolant épaisseur en cm :
lambda x résistance x 100.

Le point sur les produits minces réfléchissants

Si vous souhaitez utiliser ses produits comme isolant, vérifiez bien la performance du produit mince réfléchissant donné par la résistance thermique air déterminé dans le cadre d’un avis technique ou d’un agrément technique européen.
Si vous utilisez ce produit comme écran sous toiture, veillez à ce qu’il dispose du marquage CE.